La commission des viticultrices du syndicat général des vignerons organise, ce jeudi 19 janvier à 17 h 30, une présentation d’une méthode prévention des troubles musculo-squelettiques où aux vignerons(nes) et salariés sont les bienvenus.

Sur le terrain, en action de travail, les pratiques à adopter sont présentées et expliquées aux participants.

De nos jours, les troubles musculo-squelettiques sont l’affaire de tous, notamment celle des employeurs et des salariés dans le monde de la viticulture.

Qu’ils soient dans les vignes ou dans les caves, les pratiques et les habitudes prises au fil des années provoquent des maux qui peuvent gâcher les vies des travailleurs.

Un constat qu’a fait le syndicat général des vignerons et plus particulièrement la commission des viticultrices (nouvellement reconstituée) et qui, afin d’essayer d’apporter des solutions à ces problèmes de santé qui touchent le métier, a décidé de proposer une présentation, en partenariat avec la MSA, d’une méthode de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS).

Pour cela, les viticultrices de la Champagnese sont rapprochées de Kiné Form & Santé (basé dans la Marne) qui s’est spécialisé dans ces rendez-vous de prévention.

« On prend soin de la terre et de ses outils mais on a tendance à oublier de prendre soin de son corps »

Lors de ses interventions, Christophe Geoffroy, kinésithérapeute, se déplace sur le terrain afin de comprendre les problèmes rencontrés sur les lieux de travail avant une présentation, en lien avec le métier, de l’utilisation de son corps par rapport au travail. Ce kiné atypique travaille avec la fédération française de football et en libéral également, mais il tient à développer ses formations sur la prévention car il sait que pour les travailleurs, tout comme pour un joueur de haut niveau, prendre soin de son corps les fera durer.

« J’ai écrit des livres sur la prévention et créé la méthode Zéro TMS qui, lorsqu’elle est appliquée, rend les personnes actrices de leur corps. En France, ce n’est pas dans notre culture de prendre soin de notre corps, c’est un fait qui préoccupe plus les Scandinaves et les Asiatiques », note l’intervenant qui après plusieurs années s’est rendu compte qu’en expliquant correctement les choses, les gens prennent conscience de leurs maux et qu’il n’est jamais trop tard pour agir.