Photo : Sabah-Nora Faouzi, sous-préfète de Bar-sur-Aube, a visité la coopérative vinicole d’Arrentières.
Arrentières. La coopérative vinicole attendait ces derniers kilos de raisins ce mardi. Sabah-Nora Faouzi, sous-préfète de Bar-sur-Aube, est venue rendre visite à l’équipe du pressoir.
La qualité du raisin est magnifique. Pour le dernier jour des vendanges de la coopérative vinicole d’Arrentières-Engente, la sous-préfète de Bar-sur-Aube, Sabah-Nora Faouzi, était en visite ce lundi 2 Septembre.
À son arrivée, la représentante de l’État a partagé un petit-déjeuner avec l’équipe restreinte de la coopérative, encadrée par Jean-Baptiste Mocquart. Celui-ci s’est félicité de ces vendanges, avec près de 8 000 kg ramassés sur chacun des 40 hectares : « Nous sommes contents, car on nous a dit que la qualité du raisin n’était pas top dans d’autres départements, comme dans la Marne. »
L’équipe a dû faire face à un chamboulement de planning, dû à une maturité du fruit arrivée très vite cette année. Ici, la récolte a commencé aux alentours du 20 août. « La vigne n’aime pas la chaleur , explique le professionnel. Cela fait plusieurs années que l’on ramasse fin août plutôt que début septembre. Maintenant, si la vigne est taillée de bonne heure, elle est plus belle. »
Un métier qui « peine à recruter des jeunes »
Avec ces vendanges commencées sur la fin des grandes vacances, la coopérative a pu compter sur des étudiants pour couper le raisin. Une aubaine pour ce métier qui « peine à recruter des jeunes », selon la sous-préfète : « On ne peut pas avoir des jeunes qui n’ont pas envie de travailler. Nous avons collaboré avec France Travail, nous sommes allés vers les étudiants dans les universités, mais nous ne sommes pas arrivés à pourvoir la totalité des places. »
D’après Jean-Baptiste Mocquart, « c’est surtout au pressoir que l’on manque de gens. Certains restent deux jours et ne reviennent pas. Ils savent que c’est dur. » Sabah-Nora Faouzi a indiqué vouloir « faire une réunion au sein de la préfecture » pour réfléchir sur la question de « comment attirer les jeunes ».
Malgré le manque de bras, 68 000 bouteilles sortent chaque année de la coopérative. Après les vendanges, Jean-Baptiste Mocquart et un autre collègue s’occuperont en duo de la vinification. Il y a encore du travail.